Lieu d’exposition géré par INGPHI
Les vitrines du Petit-Saint-Jean sont un espace d’exposition dédié à l’art contemporain et à l’architecture.
Situées à l’entrée de l’immeuble qui abrite le bureau, elles permettent de tisser un lien entre différents champs artistiques, suivant ainsi la démarche interdisciplinaire adoptée par INGPHI.
Lieu de passage, les trois vitrines placées dans une rue passante permettent non seulement de créer des liens entre artistes mais aussi d’amener l’art au spectateur en dehors des murs d’une galerie. En passant, le piéton peut s’arrêter pour satisfaire sa curiosité et découvrir une œuvre, un artiste.
Afin de garder et d’explorer le dynamisme du lieu, les curateurs et curatrices des vitrines y planifient des expositions de diverses expressions artistiques : photographie, sculpture, collections, pièces sonores, illustration, etc.
Au Flon du lit, la Louve
de Sophie Bosselut
Le Flon n`a pas eu une trajectoire facile ; après avoir suscité la crainte, comme le dégoût, porteur de maladies, il fut finalement recouvert. Ancien sculpteur de la ville, le Flon a en partie façonné les espaces dans lesquels nous vivons aujourd`hui : places, nouveaux quartiers…lui offrant une nouvelle vitalité, serpentant sous nos pas. L`alchimie ici épouse l`eau dans son mouvement tout entier, et rythmé par ces 12 plaques, toutes reliées par ce chemin bleu sinueux, un récit souterrain peut advenir sous la forme d`une régénération afin de ne jamais oublier ce qui nous précède et qui nous construit.
Vitrines collectives avec
Ville en tête
Notre rue idéale
Durant l’été 2023, Ville en tête a occupé les vitrines au centre de Lausanne. Demandant aux passants de venir “se frotter” à l’art de bâtir et de construire avec Ville en tête la rue de ses rêves en miniature!
Trois vitrines, trois visions: toutes les tranches d’âge étaient les bienvenues pour participer à cet atelier.
Au programme il y a eu des collages et coloriage de bâtiments, gestion du sol, plantations et aménagements extérieurs.
Vagabondages
Emma écrit: “De carnets intimes que je tiens depuis mes 15 ans aux photos que je chipe des personnes fantastiques qui partagent ma vie, de soutien envers des supers projets collectifs à la bonne centaine de tickets de cinéma que je collectionne, de livres qui ont faits grandir mon cœur avec leurs merveilleuses histoires à la gourde qui a vu maintes étoiles en ma compagnie… Ce sont des souvenirs scintillants qui m’accompagnent précieusement.
Dans cette rétrospective, je vous emmène les découvrir avec mes vagabondages”.
THANKSSS – detritus.
La vitrine laisse passer le regard, mais reste souvent imperméable aux autres sens. Les enfants collent parfois leurs deux mains sur sa surface lisse, afin d’admirer un objet de désir. Les adultes pratiquent souvent une curieuse activité, le lèche-vitrine. Mais c’est avant tout avec les yeux que la vitrine interagit.
La vitrine de THANKSSS n’est plus seulement transparente, mais aussi transperçable et transformable. En faisant passer ses mains de l’autre côté de la vitre, un·e artiste non-déclaré·e peut renouer avec un souvenir d’enfance, une passion constructive ou une créativité ignorée pour contribuer à l’élaboration collaborative de l’exposition. THANKSSS transforme ainsi les spectateur·ice·s et acteur·ice·s de l’espace public.
Grand Dessin Long avec Caroline Tschumi
Elle propose, aux Vitrines du Petit-St-Jean, de créer une exposition collective. Tout le monde est bienvenu∙e pour venir dessiner, ensemble sur des rouleaux de dessin longs. Le résultat de ce travail collectif sera ensuite exposé dans les vitrines.
Rencontres singulières – par humans_of_lausanne
Humans of Lausanne est un projet photo réalisé par Arthur Schaefer, qui vise à aller à la rencontre d’inconnu·e·s croisé·e·s dans les rues de Lausanne et initier un échange.
Données – collectif anthropie
anthropie est un collectif d’écriture qui donne d’autres existences matérielles aux textes publiés sur son site. L’installation données est une adaptation plastique d’un extrait d’Extinction Piscine.
Bleu – Les pieds dans le plat
Une exposition des céramistes Nathalie Baumeler et Marie-Prune Reymond Yoshikawa, de l’atelier Les pieds dans le plat.
Les pièces confectionnées par les deux artistes ont suivi la thématique de la couleur bleue, explorant différentes techniques de modelage et de cuisson.
Défense du flou – Isabelle Guisan
Une série de collages de tailles différentes, qui mêlent photo et peinture. Au fil du processus créatif, ces collages ont répondu à un texte en gestation et sont devenus série. Une partie sont publiés en fin d’ouvrage dans Eva s’entête, un récit paru en 2014 aux Editions G d’Encre.
C’est l’histoire d’Eva, une femme exilée sur les bords du Léman qui a perdu la mémoire après un accident alimentaire. En quête de souvenirs, elle rassemble bribes d’images, bribes d’histoires, dans des collages composés eux aussi d’éléments disparates.
Expo du turfu – Maxine Reys & Audrey Bersier
Pintozor Prod
Vous êtes un alien vivant dans une galaxie lointaine. Vous vous rendez à l’exposition « L’art de vivre humanoïde » organisée par le Musée d’ethnographie des civilisations passées au Centre des Exoplanètes.
Vous avez accès à une série d’informations sur cet étrange bipède nommé « humain » et ses habitudes au XXIe siècle – ère caractérisée par l’essor industriel, capitaliste et numérique.
À quoi cette espèce occupait-elle ses journées ? Comment habitait-elle ses espaces ? De quelle manière interagissait-elle avec les autres membres de son environnement, ainsi qu’avec les non-humains ?
Les données sont récoltées avec le plus d’exactitude par nos communautés de chercheuses scientifiques.
Carte de Noël 2019
La carte de Noël 2019 du bureau a été réalisée sous forme d’une affiche imprimée en risographie, représentant les ponts sur la Paudèze, dont les travaux de modernisation venaient de s’achever. En effet, après 7 ans de projet et 3 ans de travaux effectués sous trafic, les chaussées ont été libérées à la fin de l’année 2019. L’intervention la plus visible visait à renforcer le tablier avec des béquilles inclinées en BFUP, comme découpées dans un voile, rythmant et modernisant l’image des ouvrages.
L’impression en risographie, un procédé semi-artisanal qui superpose les couches de couleur, permet d’avoir un résultat unique pour chaque exemplaire.
photo & design © INGPHI
riso © mme pastèque
Objets Sculptures – Thierry Kupferschmid
Kupferschmid élabore des installations d’objets-sculptures. Constituées de métal, de pierre et de bois, ces pièces aux matériaux industriels sont méticuleusement transformées pour changer de statut. Ces objets transitent entre vestiges du passé et reliques du futur, sur leur surface s’écrivent parfois des mots, des signes ou quelques symboles comme une langue effacée, presque oubliée. Le contraste du jour et de la nuit constitue leur esthétique.
Brutal London – Grégoire Dorthe
Vestiges d’une époque d’optimisme incroyable et de détermination à utiliser l’architecture comme moyen de transformation de la société, le brutalisme a eu sa genèse pendant la reconstruction et reconfiguration des villes endommagées lors de la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, sa chute dans les années 1970 sera aussi soudaine que complète. Grégoire Dorthe a voulu capturer les qualité graphique et délicatesse crue qui définissent ces masses imposantes avant qu’il ne soit trop tard.
Horizon maximum – Lorenz Ohrmer
On marche. On vole. On nage. On découvre une jungle. Assortie de géométries et variantes. Des architectures sans fonctions. Le lecteur et l’auteur butent contre leur signification. Tourner autour. Elles sont vivantes. Un continent étranger, à l’intérieur de soi-même. Des fruits en lévitations, des pierres qui glissent, du feu et de l’eau. À force de pérégrinations, un inventaire se dresse. Il y a le danger de tomber dans un puits sombre ; d’être légèrement aveuglé par la lumière changeante. Cet univers est muet. Ses élément habités. Leur force s’étend d’une manière sourde et évolutive.
“LED” – Erri de Bello
Avec LED, Erri de Bello questionne le lien social développé par internet agissant comme support de nouvelles pratiques de communication. Le lien social est altéré par des outils exogènes qui modifient radicalement ses codes. Les notions de regard, de contact, de temporalité, de lieu, d’unicité, d’espace-temps, sont désormais chamboulées. De nouvelles règles de communication et de partage s’établissent. C’est alors le rapport des individus entre eux qui se retrouve profondément métamorphosé.
“Vitrines Collectives” – Adrien Chevalley
Adrien Chevalley a proposé, sur tout un après-midi, aux passants, amis et curieux de réaliser des sculptures. Ne s’agissant ni d’un cours ni d’un workshop, l’idée a été de laisser chacun-e exprimer des idées à travers le modelage. En fin de journée, les sculptures ont été réunies et exposées dans les vitrines. Une œuvre commune s’est ainsi construite dans le cours d’un après-midi, au gré des envies et des rencontres.
3 jours et 3 nuits – Hélia Aluai
Les dessins d’Hélia Aluai se développent autour d’un univers baroque excentrique et imaginaire fait de blanc et noir. Il est peuplé de figures féminines solitaires, sorties du noir, pour regarder le monde. Elles nous fixent avec une expression neutre, mais, parfois, elles observent le monde (duquel elles ne feront jamais partie) avec une expression critique.
“Quand je serai grande, je serai ingénieure” – JOM 2017
L’exposition « quand je serai grande, je serai ingénieure » fait suite à la Journée Oser tous les métiers (jom) 2017. Cette journée a pour but de permettre de découvrir un métier hors des clichés, sans se limiter aux secteurs traditionnellement féminins ou masculins. L’atelier ingénieure a été organisé par le bureau INGPHI qui s’est associé à la démarche du réseau femme et sia.
2LEUZE.DELPHINUPHILIE
2LEUZE est un projet d’accumulation et de collection d’objets. Au début de cette démarche, il y a le plus pur hasard matériel qui a conduit à une association personnelle avec le dauphin. À partir de cette association fortuite, s’est développé un travail d’accumulation, de collection et d’exploration de divers objets ou images représentant un ou plusieurs dauphins.
L’Arbre – Catherine Aboumrad
L’artiste questionne l’interaction entre l’espace et la lumière, et observe les sentiments contradictoires que ces deux éléments nous inspirent. En photographiant des arbres la nuit, éclairés seulement par des lampadaires, elle observe l’espace éclairé et non éclairé qui entoure l’arbre photographié. L’arbre est un outil, comme une bouée pour le spectateur : entrant et sortant de l’ombre, il est le seul objet pouvant aider à identifier l’espace présent.